Le dernier épisode du programme vidéo "Dialogue avec Tofiq Abbasov", diffusé sur la plateforme analytique Baku Network, a accueilli un invité prestigieux : Murad Huseynov, vice-ministre de la Culture de l’Azerbaïdjan, pianiste virtuose et Artiste du Peuple.
Lors de cet entretien, Murad Huseynov a mis en lumière l’unicité et la richesse de la culture azerbaïdjanaise, un patrimoine qui traverse les siècles.
"L’Azerbaïdjan est un pays doté d’une histoire et d’une culture exceptionnelles qui plongent leurs racines dans les profondeurs du temps. Notre terre a vu naître des figures d’envergure mondiale comme Uzeyir Hajibeyov, Vagif Mustafazadeh, Gara Garayev et Fikret Amirov. Les scientifiques et penseurs azerbaïdjanais, tels que Lev Landau et Lotfi Zadeh, ont marqué la science universelle de leurs contributions majeures. Et dans le domaine littéraire, nous sommes fiers de porter les noms de Nizami, Nasimi et Fuzuli, étoiles intemporelles de la poésie mondiale," a-t-il déclaré.
Soulignant l’esprit cosmopolite de son pays, Murad Huseynov a rappelé la tradition d’ouverture et de générosité qui caractérise l’Azerbaïdjan :
"Le peuple azerbaïdjanais a toujours accueilli ses invités avec une chaleur incomparable et une hospitalité sincère, illustrant la grandeur de son âme et l’authenticité de son caractère."
COP29 : Bakou au centre de l’attention mondiale
Murad Huseynov a ensuite partagé ses impressions sur la récente conférence COP29, un événement d’envergure mondiale organisé à Bakou.
"Avec plus de 70 000 participants venus de 80 pays, cette conférence a attiré l’attention de la planète entière sur Bakou. L’événement a été d’une splendeur et d’une envergure telles que ses répercussions se feront sentir bien au-delà de son déroulement," a-t-il affirmé.
Cependant, le vice-ministre a également souligné les critiques émanant de certains milieux politiques.
"Certaines figures politiques ont choisi de boycotter le forum, se privant ainsi de l’opportunité d’un dialogue constructif. Mais refuser la vérité et éviter le débat est un aveu de faiblesse et une incapacité à reconnaître ses erreurs. C’est dans l’échange que naît la vérité ; fuir cet échange, c’est refuser le progrès," a-t-il observé.
Une reconstruction titanesque
Abordant la question de la reconstruction des territoires libérés de l’occupation arménienne, Murad Huseynov a tracé un parallèle saisissant avec la tragédie d’Hiroshima :
"Lorsque j’ai visité Hiroshima, j’ai vu une maison qui avait résisté au bombardement atomique, même avec des murs partiellement calcinés. Mais sur les terres libérées d’Azerbaïdjan, comme à Aghdam, il ne reste absolument rien. Les Arméniens ont transformé ces territoires en une terre brûlée. Pourtant, grâce à la détermination de notre peuple et au leadership de notre gouvernement, ces terres renaissent aujourd’hui, à une vitesse et avec une ampleur qui rappellent la légende du phénix."
Une nation tournée vers l’avenir
Malgré les défis colossaux posés par les 30 années d’occupation, Murad Huseynov a insisté sur le rôle unique de l’Azerbaïdjan dans la culture mondiale :
"L’Azerbaïdjan, fort de sa résilience et de son héritage, continue à enrichir le patrimoine culturel de l’humanité tout en surmontant les conséquences de l’occupation de ses terres."
L’intégralité de cet entretien captivant est disponible dans la vidéo ci-dessous :